Fernando Alonso

La bio de la semaine : Fernando Alonso. Fernando Alonso est né le 27 juillet 1981 à Oviedo dans les Asturies, en Espagne. Champion de kart des Asturies en 1990, il remporte les 8 épreuves du championnat, avant de passer aux catégories supérieures. En 1998 il quitte le kart espagnol pour se lancer dans les formules, Nissan, 3000, …, antichambres de la F1. Après avoir remporté dès sa première année la Formule Nissan, il arrive en F3000 en 2000 et signe une victoire sur le circuit de Spa (Belgique), où Flavio Briatore le repère et devient son agent. En 2001 l’Italien l’envoit alors se former chez Minardi. Il va éclipser son équipier l’expérimenté argentin Tarso Marques. Enthousiasmé Briatore décide de lui confier pour l’année suivante le baquet d’essayeur chez Renault. Il va alors épauler Jarno Trulli et Jenson Button, qui tous deux savent qu’ils devront faire leur maximum pour éviter que le protégé de Briatore ne prenne leur place. C’est l’Anglais qui va faire les frais de la protection d’Alonso par Flavio. Fin 2002 Alonso prend le baquet de Button, qui part pour BAR-Honda. Alonso va vite montrer qu’il est l’un des pilotes les plus doué de sa génération en faisant jeux égal avec Jarno Trulli. Il signe sa première pole au 2e GP de la saison et domine le GP hongrois, où il relègue le grand Schumacher à un tour. L’année suivante les Renault montent en puissance et Jarno gagne à Monaco, alors qu’Alonso se bat régulièrement contre les Ferrari, mais ne parvient pas à gagner. Trulli s’effondre à la mi-saison et est renvoyé par Briatore. Pour la saison 2005 il fait équipe avec Giancarlo Fisichella, comme Trulli, ancien protégé de Briatore. Giancarlo remporte le GP d’Australie, sa 2e et avant-dernière victoire. Dépassé par Alonso il aidera celui-ci à lutter contre des Ferrari moins en verve et la fragile McLaren de Kimi Räikkonen, et permettra à Renault de remporter le titre constructeur. Alonso remporte les trois courses suivant l’Australie, puis gagne au Nürburing, à Hockeheim, en Chine et au Brésil. Mais dans l’hiver il annonce qu’il partira fin 2006, pour Mc Laren. Malgré une ambiance moins bonne au sein de l’écurie Renault, Alonso domine le début de la saison, en gagnant 6 fois et signant plusieurs 2e place. Mais sa Renault va connaître des soucis mécaniques et l’Espagnol va voir fondre son avance sur un Schumacher furieux d’avoir été dépossédé du titre mondial. Mais l’Ibère ne se démonte pas et remporte le GP de Chine que Schumacher menait, avant que son moteur n’explose. N’ayant plus qu’un point à marquer au Brésil pour être sacré, le jeune Espagnol, devient le 8e pilote à conserver son titre, après avoir été le plus jeune Champion du monde à 24 ans, en 2005 (dépassant d’un an et demi le record d’Emmerson Fittipaldi). Alonso va vivre une saison 2007 particulière, à la fois brillante et tendue. Pour cette année 2007, McLaren-Mercedes à changé ses deux pilotes. Exit Kimi Räikkonen qui part remplacer Michaël Schumacher chez Ferrari et Juan-Pablo Montoya parti en milieu de saison. L’écurie fait donc appel à Fernando Alonso auréolé de ses deux titres de Champion du monde, et au protégé de Ron Dennis (le patron de McLaren), Lewis Hamilton. Räikkonen gagne la première course, Alonso la seconde et Felipe Massa la 3e. Alonso va remporter le GP de Monaco, tandis qu’Hamilton remporte le GP du Canada, puis le GP des Etats-Unis. Alonso qui se pensait le n°1 de l’équipe tombe de haut et ses relations avec l’écurie se tendent. Hamilton s’envole et Alonso s’écroule, mais se sera bientôt au tour d’Hamilton de s’écrouler. Ce qui n’était alors que des relations tendues devient une nouvelle guerre froide. Alors que l’affaire d’espionnage entre Ferrari et McLaren envenime le championnat, Alonso témoigne contre son écurie. Ferrari revient en force et les McLaren doivent se contenter de les suivre. Mais à Monza Alonso parvient à enlever la victoire. Alonso manque le GP du Japon, mais se rattrape en Chine en terminant derrière Iceman (Raïkkonen), après une bourde d’Hamilton. Au Brésil, dernière course du championnat, Alonso et Iceman sont revenus dans les jantes d’Hamilton (en termes de points). Alonso effectue une course prudente derrière les Ferrari de Massa et Räikkonen, pendant qu’Hamilton multiplie les bourdes. Comme convenu Felipe Massa laisse passer son coéquipier, pour lui permettre de remporter le titre. Comme on le pressentait Fernando Alonso revient au bercail pour 2008. Malheureusement la voiture que Renault a préparé pour 2008 est complètement ratée. Mais le retour d’Alonso motive les ingénieurs et sous l’impulsion de l’Espagnol, la Renault progresse vite, même si sa fiabilité laisse encore à désirer. Alonso va montrer qu’il est fait de l’étoffe des champions en arrachant sa Renault des fonds de grille, où sa conception la condamnait. Les résultats laisse certains penser que la rupture est consommée avec Renault, et qu’Alonso va quitter Renault pour Ferrari, où Räikkonen est menacé. D’ailleurs Alonso ne cache pas son envi de rejoindre la Scuderia. Mais la voiture s’améliore et Ferrari décide de prolonger le Finlandais. Certains l’annonçaient aussi chez Honda, mais vu les performances des monoplaces nippones, c’était peu probable. Aussi Alonso reste chez Renault. La R28 a progressée sur la fin de saison, mais n’est pas au niveau des meilleures. Mais Alonso est chanceux et doué. Aussi à Singapour il réussit à être 2e derrière Rosberg lorsque sort la voiture de sécurité. Rosberg pénalisé par un passage aux stands voit la victoire lui échapper au profit d’un Alonso chanceux et rapide. Si sa victoire de Singapour, la 20e, est un coup de chance, sa victoire au Japon n’en n’est pas un. Au pays du Soleil Levant avec une R28 en forme, il remporte la victoire d’une main de maître, avant de coller au train de Massa, pour le dernier GP de la saison. Massa à fait un GP de toute beauté et étais hors d’atteinte. Alonso bien que très rapide ce jour-là n’aurait sans doute pas pu dépasser un Massa transcendé, devant son public et en quête du titre. Mais Alonso aurait’il doublé Massa ? S’il le dépassait, il offrait le titre à Hamilton. Malheureusement pour lui la R29 bien que proche des voitures du top 10, n’est pas assez performante pour lui permettre de jouer la victoire. Il doit se battre pour inscrire quelques points. Alonso se bat comme un lion, réalise des prouesses, aligne des temps canons, comme au dernier GP de Monaco, mais n’est pas récompensé de ses efforts comme il devrait l’être. Ce qui montre que lorsque la voiture n’est pas performante un pilote à peut être le plus talentueux, il ne peut rivaliser avec des pilotes dotés d’une meilleure monoplace. Aussi on peut se demander s’il restera encore la saison prochaine chez Renault. Personnellement je pense que oui. Mais vu le contexte il est impossible de se prononcer. Toujours est’il que je ne vois pas Ferrari lui offrir un baquet pour 2010 ou 2011, si une place se libère. A mon avis la Scuderia fera plutôt appel à son ami le polonais Robert Kubica. Ferrari reconnaît le talent d’Alonso, mais ne semble pas vouloir l’engager, sans doute à cause de ses démêlés avec McLaren. Je pense aussi qu’ils préfèrent avoir un pilote latin et un pilote nordique. J’ai remarqué que ces duos étaient souvent efficaces et se complétaient bien, malgré les tensions que cela pouvait créer. Massa étant un produit made in Ferrari, il y’a fort à parier qu’il restera encore longtemps chez eux. Räikkonen leur a apporté un titre pilote, mais il n’est pas à l’aise au sein de l’équipe et n’a pas envi de faire de vieux os en F1, donc le prochain baquet qui se videra chez les Rouges sera sans doute le sien.