Williams

L’écurie Williams à l’un des plus beaux palmarès de la F1 depuis sa fondation en 1975. Williams F1 à été fondé par sir Franck Williams dans les années 70. Franck Williams courut quelques temps avant de se lancer dans le commerce automobile. Piers Courage demande en 1969 à Williams de le seconder, avant qu’en 1070 Gianpaolo Dallara ingénieur de la marque de Tomaso, demande à l’Anglais de faire courir ses voitures. Jusqu’en 1975 Williams fait courir les de Tomaso, puis des March. En 1975 Franck Williams fonde son écurie et fait courir ses propres voitures. Soutenu par Cosworth, Franck Williams fait courir Jacques Laffite, qui réalise une belle 2e place au GP d’Allemagne, avant que n’arrive en 1979, l’Australien Alan Jones et le Suisse Clay Regazzoni. Williams gagne ses premières courses et est sacrée l’année suivante, avec 5 victoires au compteur. L’année suivante Williams remporte le titre constructeur, mais Carlos Reutemann échoue à 1 point de Nelson Piquet, et doit se contenter du titre de Vice-Champion du monde. L’année suivante c’est l’inverse avec Keke Rosberg, qui ne remporte qu’une seule victoire au cours de la saison, mais emporte le titre, grâce à la mort de Gilles Villeneuve et l’accident de Didier Pironi. Williams passe alors du moteur Ford-Cosworth au moteur Honda, mais devra patienter jusqu’en 1986 pour obtenir un sacre, en tant que constructeur, grâce à Nigel Mansell et Nelson Piquet, qui l’année suivante remporte le titre, tout comme son équipe. Mais Honda quitte Williams pour McLaren. Williams va signer en 89 avec Renault, qui va lui permettre de retrouver son niveau. Malheureusement sir Franck devra attendre 1992 pour voir son équipe à nouveau sacrée avec Nigel Mansell, puis Alain Prost en 94. Damon Hill qui remplace Mansell échouera par deux fois face à Michaël Schumacher dans la course au titre pilote, mais Williams parviendra à ravir le titre constructeur à Benetton-Ford, en 94. En 95 Benetton équipée cette fois du moteur Renault remporte le titre, avant que Damon Hill, puis Jacques Villeneuve ne permettent à l’écurie anglaise de remporter les deux titres en 96 et 97. Les derniers titres de l’équipe d’ailleurs. Depuis cette date, Williams n’a plus empoché le moindre titre malgré de bons pilotes et de bons moteurs. Jacques Villeneuve reste en 98 et conduit la Williams-Supertec, mais ne parvient pas à remporter la moindre victoire, alors que sa monoplace est équipée d’un moteur Renault simplement rebadgé. En 2000 l’écurie signe avec BMW, mais il faudra attendre les saisons suivantes pour voir Ralf Schumacher et Juan-Pablo Montoya ramener quelques victoires qui permettent à l’écurie d’être 2e du Championnat derrière Ferrari et devant McLaren, en 2002 et 2003. Williams fait venir en 2005 Nick Heidfeld de Sauber et Mark Webber de Jaguar, Schumacher ayant été viré et Montoya étant partis pour McLaren. Mais la saison n’est pas une réussite et BMW annonce que Williams devra se passer de des moteurs baavoirs pour la saison 2006. Williams suite à cela décide de revenir aux Cosworth, et fait appel a Nico Rosberg pour remplacer Heidfeld parti chez BMW. Malgré l’incroyable talent de Rosberg et le niveau de Webber, Williams ne parvient pas à signer la moindre victoire, et doit se contenter de quelques points. Mécontent de son moteur Williams abandonne le Cosworth pour le Toyota. Mark Webber, quant à lui part pour Red Bull, où l’avenir lui semble plus prometteur. Secondé par le revenant Alexander Wurz, Nico Rosberg, va surclasser son expérimenté coéquipier autrichien, mais ne parviendra toujours pas à gagner. Equipée du puissant Toyota, la Williams de la saison 2007 est meilleure, et permet à Nico Rosberg d’empocher régulièrement des points et de signer une superbe 3e place. Alexander Wurz est tellement mauvais cette saison qu’il est remplacé avant la fin de celle-ci, par Kazuki Nakajima, comme Rosberg, fils d’un ancien pilote. Afin de conserver le moteur Toyota, Williams reconduit Nakajima, rapide, mais encore très inexpérimenté. Malheureusement la saison 2008 sera moins bonne que la précédente. Nakajima progresse et parvient à arracher quelques points quant sa voiture ne le trahit pas. Tandis que Nico Rosberg est par contre plus malchanceux. Régulièrement dans les points, il doit souvent abandonner. Au GP de Singapour, le premier de l’Histoire de la F1 dans cette cité, le premier de nuit aussi, Nico Rosberg grâce à une sortie de la voiture de sécurité se retrouve en tête de la course. Mais il est pénalisé pour avoir ravitaillé au moment où la voie des stands venait d’être déclarée fermée par les commissaires de piste. La règle intrdisait même les ravitaillements prévus. Ce qui risquait d’entraîner des pannes d’essence idiotes. Cette règle idiote, critiquée par tous le pénalise et l’oblige à passer par la voie des stands. Reparti loin du nouveau leader de la course (Alonso), il cravache, pousse sa Williams comme jamais, mais ne parvient pas à revenir sur un Alonso lui aussi très rapide. L’écurie perd 5 points par rapport à la saison précédente. Cette saison semble plus prometteuse pour l’écurie de sir Franck, qui handicapé par un accident de voiture depuis de longues années, en a délaissée la direction à son fidèle ingénieur Patrick Head, également copropriétaire de l’écurie. Grâce à un règlement flous sur le fond des monoplaces, les ingénieurs de Williams décident d’utiliser un double diffuseur, à l’arrière de la monoplace. BMW, Ferrari et Renault, notamment, portent plainte, mais sont déboutés, le double diffuseur est jugé légal. Malgré des moyens, de plus en plus réduits (départ du sponsor de Lenovo et de RBS à la fin de l’année) et gérés par un Australien, Adam Parr, l’écurie parvient à inscrire des points de façon régulière, 11,5 à l’heure actuelle. Côté pilote, on retrouve toujours Nico Rosberg et Kazuki Nakajima protégé par Toyota. Franck Williams le trouvait mauvais, hum, il doit avoir la vue qui baisse. D’accord il n’est pas aussi performant que son équipier, mais son équipier est l’un des pilotes les plus rapides du plateau. Il à gagné en expérience et se montre beaucoup plus rapide. D’ailleurs Jacques Laffite, disait qu’il poussait Rosberg dans ses retranchements, en se montrant rapide. Nakajima à un effet bénéfique pour l’écurie, il pousse son équipier à être encore meilleur, ce qui à un effet positif sur les ingénieurs. Et s’il n’a pas encore marqué de points, c’est par malchance. Regardez les qualifs en 2008 il faisait le 15e temps bien souvent, aujourd’hui il réussit à faire le 13e temps de manière générale. Vous vous demandez sans doute pourquoi Rosberg reste chez Williams malgré les résultats. Tout simplement parce qu’il se sent comme chez lui dans cette équipe, que c’est elle qui à fait triompher son père. Qu’elle lui accorde un statut de n°1 que ne lui accorderaient pas McLaren ou BMW, qui le courtisent pourtant assidûment. Hors la place de second est très mauvaise en F1, Barrichello et Kövaleinen peuvent en témoigner. L’un était le lieutenant de Schumacher et l’autre est l’actuel lieutenant de Hamilton. Le second est celui qui teste les pièces, les stratégies et dont on s’occupe le moins. Ce qui fait qu’en course, c’est lui qui se récolte tous les ennuis, à cause des innovations ou par la négligence que l’on a de sa voiture, quand on ne lui fait pas tester de nouvelles pièces. Si jamais Ferrari recrute Robert Kubica pour la saison prochaine, il y’a de forte chance qu’il soit tenté d’aller chez BMW, où le départ du polonais lui assurerait la place de leader. Mais avec le conflit entre la FIA et la FOTA, et duquel on ne sait pas ce qui va sortir, Williams pourrait retrouver sa place de grande écurie. Williams manque de sous, et ne peut dépenser autant que les grosses écuries, Ferrari, McLaren, Renault, Toyota, BMW ou Red Bull. Si on limitait les budgets, il y’a fort à parier que Williams reviendrait sur le devant de la scène, comme en 2002. Puisque ce sont ces dernières années que les budgets ont explosés, avec l’arrivée des grands constructeurs, Renault, BMW et Toyota, et du milliardaire Dietrich Mateschitz, (Ford s’étend retiré entre temps).